Archives des Cinquante Otages de Nantes (1941)
26 octobre 1941
Lettre du préfet de Loire-Inférieure sur son arrestation
Classement
Je transcris ci-dessous un document des Archives départementales
de Loire-Atlantique.
Référence :
Fonds 1694 W Affaires de guerre
Dossier 16 : attentat du 20 octobre 1941.
Les astérisques renvoient à des notes (sous la
transcription)
TRANSCRIPTION
Dactylographie ; 2 feuillets
«
26 Octobre 1941
Assassinat du Lieutt-
Colonel
HOTZ
HOTZ
Le
Préfet de la Loire-Inférieure
à Monsieur l’AMBASSADEUR de FRANCE
Délégué Général du Gouvernement Français dans les
Territoires occupés,
à Monsieur le PREFET, Délégué du Ministère de l’INTERIEUR
à Monsieur le MINISTRE SECRETAIRE d’ETAT à l’INTERIEUR
(Secrétariat Général pour la Police) -11, rue Cambacérès, PARIS
à Monsieur le PREFET REGIONAL (Cabinet)
à Monsieur l’AMBASSADEUR de FRANCE
Délégué Général du Gouvernement Français dans les
Territoires occupés,
à Monsieur le PREFET, Délégué du Ministère de l’INTERIEUR
à Monsieur le MINISTRE SECRETAIRE d’ETAT à l’INTERIEUR
(Secrétariat Général pour la Police) -11, rue Cambacérès, PARIS
à Monsieur le PREFET REGIONAL (Cabinet)
ANGERS
Comme suite
mon premier rapport du 20 Octobre
1941 et à mes communications téléphoniques concernant
l’attentat dont a été victime M. le Lieutenant-Colonel
HOTZ, Commandant la Feldkommandantur de NANTES, j’ai
l’honneur de vous faire connaître que trois membres de
la G.F.P. se sont présentés le 20 Octobre, à la Préfecture,
vers 21 ,.30. Après s’être entretenus quelques instants
avec moi, ils ont procédé à mon arrestation à la suite
d’une perquisition qui s’est révélée infructueuse.
1941 et à mes communications téléphoniques concernant
l’attentat dont a été victime M. le Lieutenant-Colonel
HOTZ, Commandant la Feldkommandantur de NANTES, j’ai
l’honneur de vous faire connaître que trois membres de
la G.F.P. se sont présentés le 20 Octobre, à la Préfecture,
vers 21 ,.30. Après s’être entretenus quelques instants
avec moi, ils ont procédé à mon arrestation à la suite
d’une perquisition qui s’est révélée infructueuse.
J’ai été
conduit immédiatement dans une cellule
à la Prison Lafayette, à NANTES. A la suite de diverses
interventions, notamment de M. ROUSSILLON, Préfet Régional,
et de M. DUMERIL, Professeur agrégé, attaché à mon Cabinet
pour les Affaires allemandes, M. le Docteur SCHUSTER,
Conseiller Supérieur d’Administration Militaire, est venu
lui-même le 21 Octobre, vers 12 heures, accompagné d’un
autre officier allemand, m’annoncer ma libération.
à la Prison Lafayette, à NANTES. A la suite de diverses
interventions, notamment de M. ROUSSILLON, Préfet Régional,
et de M. DUMERIL, Professeur agrégé, attaché à mon Cabinet
pour les Affaires allemandes, M. le Docteur SCHUSTER,
Conseiller Supérieur d’Administration Militaire, est venu
lui-même le 21 Octobre, vers 12 heures, accompagné d’un
autre officier allemand, m’annoncer ma libération.
Feuillet 2
Quelques
heures après mon départ à la Maison
d’Arrêt, à 2 heures, le 21 Octobre 1941, des membres
de la G.F.P. sont venus à nouveau à la Préfecture et sont
allés perquisitionner dans l’appartement de mon collaborateur,
M. PRESSE (???), qui, en congé régulier à PARIS, devait
d’ailleurs revenir le lendemain.
d’Arrêt, à 2 heures, le 21 Octobre 1941, des membres
de la G.F.P. sont venus à nouveau à la Préfecture et sont
allés perquisitionner dans l’appartement de mon collaborateur,
M. PRESSE (???), qui, en congé régulier à PARIS, devait
d’ailleurs revenir le lendemain.
La
perquisition n’a donné aucun résultat. Les
policiers se sont retirés, dès cette opération terminée.
policiers se sont retirés, dès cette opération terminée.
Aussitôt son
arrivée à la gare de NANTES, le
21 Octobre, à 14 heures, mon collaborateur, M. PRESSE,
a été arrêté et conduit à la prison,, puis mis en cellule.
Il a été relaxé quelques instants après sur l’intervention
personnelle de M. le Docteur SCHUSTER, Conseiller supérieur
d’Administration Militaire, qui avait été immédiatement
alerté par mon Chef de Cabinet, ainsi que par M. DUMERIL.
21 Octobre, à 14 heures, mon collaborateur, M. PRESSE,
a été arrêté et conduit à la prison,, puis mis en cellule.
Il a été relaxé quelques instants après sur l’intervention
personnelle de M. le Docteur SCHUSTER, Conseiller supérieur
d’Administration Militaire, qui avait été immédiatement
alerté par mon Chef de Cabinet, ainsi que par M. DUMERIL.
Le
Préfet »
Notes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire