vendredi 7 février 2014

4. W16. 20 octobre 1941 Note du préfet à la presse

Archives des Cinquante Otages de Nantes (1941)
20 octobre 1941
Note du préfet de Loire-Inférieure à la presse


Classement : suites de l'attentat ; limitation de la circulation







Je transcris ci-dessous un document des Archives départementales de Loire-Atlantique.
Référence :
Fonds 1694 W Affaires de guerre
Dossier 16 : attentat du 20 octobre 1941.

Les astérisques renvoient à des notes (sous la transcription)


TRANSCRIPTION
Dactylographie

« 
NOTE à la PRESSE

LE PREFET DE LA LOIRE-INFERIEURE COMMUNIQUE :

                                                              Nantes, le 20 Octobre 1941

Pour des faits d’une extrême gravité, la Kreiskommandantur
prend les mesures suivantes :
A partir d’aujourd’hui, Lundi 20 Octobre 1941 et
jusqu’à nouvel ordre, la circulation est interdite à NANTES,
BOUGUENAIS, REZE, VERTOU, St-SEBASTIEN, Ste-LUCE, CARQUEFOU,
LA CHAPELLE-sur-ERDRE, ORVAULT, St-HERBLAIN et INDRE, de
19 heures à 8 heures.
Les industries et commerces, établissements publics
et privés de toute nature, à l’exception des services d’eau,
de gaz, d’électricité et de la S.N.C.F. doivent cesser toute
activité et être fermés à partir de 18 heures. Cette mesure
s’applique notamment à la généralité des magasins, cafés,
restaurants, hôtels, salles de spectacles, etc.
A partir de 19 heures précises, tous les habitants
doivent être à leur domicile.
Les voyageurs par chemin de fer sont astreints aux
mêmes obligations et attendront, le cas échéant, dans la gares,
l’heure règlementaire de circulation.
Les laissez-passer de nuit cessent d’être valables,
sauf pour les agents des services d’eau, de gaz, d’électricité
et de la S.N.C.F., ainsi que pour les agents de la défense
passive. Ces derniers ne devront sortir que munis de leur
laissez-passer et du casque blanc règlementaire.
MM. les Médecins ne pourront sortir la nuit, pour
l’exercice de leur profession, qu’accompagnés d’un agent de
police municipale. Ils voudront bien, en cas de besoin,
téléphoner à cet effet au Commissariat Central.

Feuillet 2

Pour les cas d’extrême urgence, les particuliers
peuvent solliciter un laissez-passer à la Kreiskommandantur
ou à la Feldkommandantur, rue du Roi Albert.

                                      Nantes, le 20 Octobre 1941
                                                             VU,
                                                        Le Préfet »


Création : 7 février 2014
Révision : 26 mars 2014























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